Un Airbus d'Emirates sur le tarmac de l'aéroport de Los Angeles, le 30 janvier 2017 © AFP/Archives Daniel SLIM
Des hauts responsables européens et américains ont eu des entretiens qualifiés de « constructifs » mercredi sur les « menaces sérieuses et changeantes » pour la sécurité des compagnies aériennes alors que Washington envisage d’interdire les ordinateurs portables en cabine sur les vols en provenance d’Europe.
« Les deux parties ont échangé des informations sur les menaces sérieuses et changeantes à l’encontre de la sécurité aérienne, ainsi que leurs approches pour faire face à de telles menaces », ont détaillé ces responsables dans un communiqué.
Ils ont évoqué « les normes existantes et les capacités de détection de l’aviation » aussi bien que des améliorations en matière de sécurité concernant les « gros appareils électroniques dans les bagages enregistrés », ont-ils ajouté.
Le commissaire européen aux Affaires intérieures Dimitris Avramopoulos et Violeta Bulc, en charge des Transports en UE ont pris part à cet échange de quatre heures qualifié par des responsables américains de « constructifs » avec une délégation américaine dirigée par la chef adjointe du Département américain à la sécurité intérieure des Etats-Uni (DHS), Elaine Duke.
Les deux parties ont affirmé qu’elles tiendraient vraisemblablement d’autres discussions la semaine prochaine à Washington sur cette possible interdiction.
Le DHS a suscité les inquiétudes la semaine dernière en annonçant une possible interdire en cabine les ordinateurs portables, tablettes et autres appareils électroniques plus grands qu’un téléphone portable,sur les vols en provenance d’Europe.
En mars, les autorités américaines avaient interdit aux passagers en provenance de dix aéroports dans huit pays arabes et en Turquie de transporter en cabine ces équipements.
Une interdiction américaine sur les ordinateurs portables pourrait semer la pagaille dans les aéroports européens, avec plus de 3.250 vols par semaine prévus cet été entre les pays de l’Union européenne et les États-Unis, selon des chiffres de l’industrie aérienne.
LNT avec AFP