La 23è édition du festival de Fès des musiques sacrées du monde, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, offre chaque soirée au large public, qui ne peut s’offrir un billet pour le site Bab Al Makina, l’occasion de suivre des artistes de renom, en gratuité et en plein-air.
Ainsi le site prestigieux de Bab Boujloud, connu pour sa grande esplanade et ses murailles historiques accueille chaque jour en nocturne un public nombreux, qui se déplace de toute la ville pour assister à des concerts de chanteurs marocains et étrangers, répéter, dans une liesse collective, des morceaux bien célèbres et danser sur des rythmes universels.
Les affiches sont tout aussi alléchantes les unes que les autres. C’est toute une palette de genres et de sensibilités musicales qui sont au menu, à savoir Said Guissi , Issam Kamal, Souad Hassan, Riad Al ‘Omr, Oussama Abdedayem, Nizar Idil, Imane Karkibou, Nabil Boulboul, Hamid Kasri, Sy Mehdi, Stati, Fnayer, Ahouzar à Chab Rayan.
Les festivaliers ont également droit à se déplacer à Dar Tazi ou Dar Adyel , pour assister à des concerts plus spirituels appelés « soirées soufies ». Une manière originale pour clore les journées dans une ambiance chaleureuse, empreinte de spiritualité et de convivialité.
Une belle sélection de confréries de différentes régions du Royaume apportent cette année cette touche de soufisme. Il s’agit des tariqas Ouazanya , Tijanya, Hassania, Harrakiya, Zaylachia, Naqchbandiya, Aissawa et Hamadcha.
Les maîtres de ces Tariqas confirment une démarche mystique souvent traduite par la soif d’amour et la joie des retrouvailles, à travers des chants spirituels qui font preuve d’une certaine charge morale mais aussi d’une grande sensibilité
Pour les organisateurs, le Festival via cette proposition artistique vise à faire découvrir ou redécouvrir aux spectateurs la culture soufie, leur offrant ainsi l’accès à cette richesse intellectuelle et spirituelle grâce au langage universel d’ouverture et de paix que prône le soufisme.
LNT avec Map