Les ministres des Finances des pays membres du G7 ont affirmé samedi, à l’issue de leurs travaux de deux jours à Bari (sud de l’Italie), vouloir utiliser tous les outils budgétaires, structurels et monétaires pour accélérer la croissance économique mondiale.
Dans le communiqué final, ils insistent sur la nécessité de recourir aux politiques budgétaires pour aider à la création d’emplois tout en maintenant le déficit public dans une marge supportable tandis que les politiques monétaires doivent soutenir l’activité économique sans alimenter l’inflation.
« Nous réaffirmons nos engagements sur les taux de change existants du G7 pour déterminer les taux des marchés et nous nous engageons à nous concerter étroitement sur les interventions menées sur les marchés des changes », ajoute le communiqué.
« Nous réaffirmons que nos politiques budgétaires et monétaires ont été et resteront dictées par la réalisation de nos objectifs nationaux respectifs, en utilisant des instruments nationaux et que nous ne nous servirons pas des taux de change à des fins de concurrence », souligne le texte, insistant sur l’importance de contenir les dévaluations spéculatives.
D’autre part, les ministres des Finances des pays membres du G7 se sont engagés à mener une lutte commune contre la menace croissante de cyberattaques internationales.
« Nous reconnaissons que les cyber-incidents représentent une menace croissante pour nos économies et qu’une politique de réponses appropriées pour l’ensemble de l’économie est nécessaire », indique le communiqué final.
Le texte appelle en outre à des actions concertées entre les Etats membres pour repérer rapidement les vulnérabilités du système financier mondial et insiste sur l’importance de mesures efficaces pour évaluer la cyber-sécurité des entreprises financières au niveau des secteurs.
Les travaux de cette réunion étaient centrés sur les inégalités, la réglementation fiscale internationale, la cyber-sécurité et la lutte contre le financement du terrorisme. La question qui préoccupe davantage les partenaires des Etats-Unis, à savoir « Libre-échange ou protectionnisme ? », n’était pourtant pas à l’ordre du jour de cette rencontre.
LNT avec MAP