M. Boussaïd expose les grandes lignes du PLF-2017 devant les deux chambres du Parlement
La Chambre des représentants a adopté, vendredi soir en séance plénière, à la majorité des voix le projet de loi de finances de l’année 2017.
Le PLF-2017 a été adopté par 194 voix pour, 56 contre et 39 abstentions.
Le projet de loi des finances a mobilisé 190 milliards de dirhams (MMDH) pour réaliser des investissements publics, dont un budget de 63,6 MMDH destinés à l’Administration.
Il prévoit la poursuite de la dynamique des investissements publics, dont ceux relatifs aux stratégies sectorielles, en consacrant 8,9 MMDH au Plan Maroc Vert, 3,7 MMDH au plan d’accélération industrielle et 11,7 MMDH aux énergies renouvelables.
Le PLF met l’accent également sur la nécessité d’accompagner la mise en oeuvre des grands chantiers, en allouant une enveloppe de 1,2 MMDH aux autoroutes, 6 MMDH aux chemins de fer, 1,5 MMDH aux aéroports et environ 20 MMDH aux ports.
Il stipule aussi le soutien des stratégies sociales, particulièrement l’enseignement, l’enseignement supérieur, la santé et l’habitat, dont le coût est estimé à 10 MMDH. 3,8 MMDH sont destinés à l’enseignement, 2,4 MMDH à la santé et 2,5 MMDH au logement.
La poursuite de la mise en œuvre du programme de réduction des disparités sociales et spatiales, dont le budget global s’élève à 50 MMDH, figure également parmi les axes principaux de ce projet de loi qui ambitionne d’augmenter de 3,6% le budget réservé à l’investissement en comparaison avec l’année 2016.
En sus, un total de 106,7 MMDH est réservé à la masse salariale des fonctionnaires, tandis qu’un montant de 27,47 MMDH a été consacré aux intérêts de la dette et 14,65 MMDH à la compensation.
Il vise, en outre, à réaliser un taux de croissance de 4,5%, à créer 23.768 postes d’emploi et 11.000 postes d’emploi contractuels avec les Académies régionales d’éducation et de formation pour le recrutement des cadres d’enseignement.
En réponse aux différentes interventions des groupes parlementaires sur le PLF-2017, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd avait souligné, dans la matinée, que le gouvernement a interagi avec les amendements proposés par les groupes de la majorité et de l’opposition, retenant 60 sur 154 présentés.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que les indicateurs de la conjoncture au début de l’année 2017 font état d’une situation positive de l’économie nationale, ajoutant que les réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement, notamment la caisse de compensation, la réforme fiscale et la gouvernance institutionnelle, permettront de réaliser les équilibres financiers et d’accroître l’efficacité et la transparence des finances publiques.
LNT