Wafa Assurance a lancé, jeudi 14 septembre dans un palace casablancais, la troisième édition du concours des Trophées de la Prévention.
Il s’agit d’un appel aux dirigeants de toutes les entreprises, clientes et non clientes de la compagnie, grandes ou PME, qui ont mis en place un programme de prévention des risques au sein de leurs unités.
Ce concours a pour objectif de mesurer l’importance de la prise de conscience des entreprises marocaines en termes de prévention des risques liés à l’exploitation de leur activité en général et d’accidents du travail en particulier.
Cette édition des Trophées de la Prévention, organisée pour la troisième fois par Wafa Assurance, permettra encore une fois par une sélection de 7 gagnants de 7 trophées, dont 3 à des grandes entreprises, 3 à des PME-PMI et 1 prix du Jury. Il faut savoir, à ce sujet, que le réel objectif de cette événement sur la prévention des risques en entreprises est de former des portes- paroles de la prévention des risques en leur offrant une formation dans le cadre d’un cycle dédié en Risk Management à titre gracieux.
Et c’est pour annoncer l’ouverture des inscriptions aux Trophées de la Prévention, que Wafa Assurance a organisé une conférence-débat ce jeudi sur la thématique de la « Prévention des Accidents du Travail, Stratégie Gagnante».
On rappellera que Wafa Assurance est très investie dans la prévention des risques et de diverses manières.
Elle dispose, d’abord, d’une Direction dédiée à la Prévention, et qui, comme l’a précisé le Président Ali Harraj dans son allocution d’ouverture, sensibilise, grâce à ses vingt années de pratique, ses clients en organisant des séminaires, des formations, mais aussi et surtout en agissant en amont par la réalisations d’études sectorielles des risques sur un nombre important d’entreprises, jusqu’à 5000 d’entre elles.
Ces études lui permettent de dégager des résultats et enseignements précis sur la base desquels la compagnie met au poit et propose des produits de couverture appropriés.
Le PDG de Wafa Assurance, M. Harraj, affirme que pour la compagnie, la prévention est un label et qu’elle peut se prévaloir d’en posséder la culture.
Pour revenir à la conférence stricto sensu, elle était clairement destinée à sensibiliser les entreprises présentes à une meilleure compréhension de la nécessité de la prévention et ce, par un débat interactif autour d’une table ronde qui a réuni M. Abderrahim Chaffaï, Directeur Général délégué de Wafa Assurance, en charge des entreprises, M. Bouchaib Fattali, « le monsieur Prévention » de la compagnie, à la tête de la Direction éponyme Prévention, mais aussi et surtout, Mme Salima Admi, Directrice au Ministère du Travail.
Celle-ci qui a démontré par A plus B que les textes de loi sont très protecteurs dans tous les secteurs, qu’ils imposent des normes de sécurité importantes et que la protection contre les accidents du travail ne consiste pas seulement dans l’obligation imposée aux entreprises de prendre une Assurance sur les accidents de travail.
Par ailleurs, ce qui a apporté un autre plus à l’assistance, ce sont deux témoignages d’opérateurs. Le premier, M. Ilyass Elfali, vice-président des opérations industrielle à l’OCP, a pu démontrer combien la prévention surtout dans l’industrie est importante pour diminuer les accidents de travail, mais aussi les décès qui en découlent, malheureusement.
Quant à M. Hamid Elmahfoudi, directeur général adjoint chez Du Pont Consulting, il a pu attester, de par la hauteur des expériences pointues de ce cabinet d’études, de l’exigence de la prévention des risques pour diminuer et limiter au maximum les accidents de travail.
De l’allocution inaugurale de cette conférence, prononcée par le Président Harraj, on titrera la conclusion de cet article en reliant la sécurité dans une entreprise à sa compétitivité.
Un argument des plus convaincants pour inciter les entreprises à instaurer, le plus et au mieux, les process et les préventions de sécurité afin de préserver leurs salariés et par là même, la continuité de leurs activités, leur compétitivité, leur création de richesse et leur rentabilité …
Afifa Dassouli