L’armée turque a pilonné 335 cibles du groupe terroriste de « l’état islamique » (EI) dans le cadre de l’opération du Bouclier de l’Euphrate menée dans le nord de la Syrie, a indiqué mercredi l’état-major des forces armées turques (TSK).
Ces bombardements de l’artillerie ont détruit des abris, des bâtiments de commandement, des postes de contrôle, des véhicules et des armes dans le secteur d’Al-Bab, a ajouté la même source, indiquant que 11 éléments du groupe extrémiste ont été éliminés.
Pour sa part, l’aviation turque a mené mardi des raids contre 12 positions de Daesh à Al-Bab, ville assiégée par les combattants de l’armée syrienne libre (ASL) soutenue par Ankara, et dans les zones de Kabbasin, Suflaniah et Bzaghah (nord de la Syrie) dont trois refuges où se trouvaient des terroristes qui n’ont pas pu fuir, a indiqué la même source.
Les équipes de démineurs turcs ont, par ailleurs, désamorcé 2.842 explosifs artisanaux et 43 mines depuis le début du Bouclier de l’Euphrate, le 24 août dernier, en soutien à l’ASL afin de nettoyer le long des frontières turco-syriennes de Daesh et de la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple (YPG).
Après s’être emparé en octobre dernier de la ville de Dabiq, les combattants de l’ASL encerclent totalement Al-Bab en vue de l’assaut final pour reprendre cette ville qui occupe le flanc sud de la zone tampon d’environ 5 mille Km2 qu’Ankara souhaite créer en territoire syrien incluant les régions d’Al-Bab, Al Raï (Cobanbey), Azaz, Jarablous et Manbij.
Ankara exige le retrait de la milice kurde, soutenue par Washington, à l’Est de l’Euphrate afin qu’elle ne fasse pas la jonction entre les cantons sous son contrôle entre la rive orientale du fleuve et Afrin (Ouest).
LNT avec agences