La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti catégoriquement les allégations publiées par un site d’information en ligne selon lesquelles des agents de police cagoulés auraient fait usage de sabres à l’encontre de mères marocaines et harcelé la fille de l’une d’entre elles, lors d’une intervention conjointe avec les autorités locales à Béni Mellal pour démanteler une tente dressée de manière anarchique sur la voie publique.
Dans le souci d’éclairer l’opinion publique et démentir ces allégations émaillées d’excès et de diffamation, la DGSN précise, dans une mise au point parvenue samedi à la MAP, que le démantèlement de cette tente en plastique érigée par une dame de manière anarchique sur la voie publique relève de l’une des prérogatives de la Police administrative qui l’a confiée à une commission-mixte locale assistée par des éléments de la sûreté nationale. Ces derniers ont établi un rapport sur cet incident et l’ont soumis au Parquet compétent.
Selon la même source, cette intervention administrative s’est limitée uniquement à dégager tout ce qui est de nature à obstruer le trafic et la circulation sur la voie publique et à porter préjudice à la sécurité et l’ordre public, précisant qu’aucun usage ou recours à la force publique n’a été enregistré.
A propos des allégations du harcèlement attribuées aux fonctionnaires de la Police, la DGSN assure qu’elles ont été traitées avec grand sérieux et ont fait l’objet d’une enquête minutieuse diligentée par l’inspection générale de la sûreté en novembre dernier, précisant qu’aucun élément n’a peut étayer ces allégations.
De ce fait, la DGSN tient à réitérer sa réprobation de ces allégations sur la « participation de policiers cagoulés et armés de sabres », lors de l’exécution d’une procédure de la Police administrative.
Par ailleurs, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a affirmé, samedi, que l’arrestation, le 2 janvier à Safi, du dénommé « Ahmed K. » pour apologie du terrorisme s’est déroulée dans le respect de l’ensemble des formalités et des dispositions légales, en particulier celle consistant à prévenir la famille.
Dans une mise au point, publiée suite à des allégations publiées par certains réseaux sociaux, la DGSN les a qualifiées d' »infondées » et démenti que le prévenu aurait été victime de détention arbitraire dans un endroit non-connu en raison de ses positions à caractère politique.
Le suspect a été interpellé par les éléments du 2ème arrondissement de la Police de Safi en relation avec des commentaires qu’il a publiés sur son compte personnel sur les réseaux sociaux prônant l’apologie d’actes et de plans terroristes, après la fusillade ayant visé un ambassadeur étranger dans un pays-tiers, a précisé la mise au point de la DGSN, transmise samedi à la MAP.
En outre, la DGSN souligne que la famille du suspect a été avisée, en la personne de sa mère, de la date et du motif de son arrestation, de même que le Parquet près la cour d’appel de Rabat eut été consulté sur sa compétence dans les affaires liées au terrorisme.
Le Parquet a, ainsi, donné ses instructions pour transférer le prévenu et soumettre les mesures procédurales établies à son encontre au Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) dans l’objectif de poursuivre l’enquête dans cette affaire et de le faire comparaitre devant la justice.
Tout en réitérant sa réfutation des allégations véhiculées à ce sujet, la DGSN affirme que l’arrestation du mis en cause a été motivée par les soupçons sur son implication dans une affaire d’apologie du terrorisme et que l’ensemble des formalités prévues par la loi ont été dûment respectées, y compris les garanties prévoyant de notifier l’arrestation d’une personne à sa famille.
LNT avec Map